Élections et plateformes
OCTOBRE 2024
Les résultats pour L’Université Ensemble sont en demiteinte au Conseil d’Administration. La logique du scrutin, qui donne une prime à la liste arrivée en tête, rendait très périlleuse la division des forces dans le collège B au CA.
La FSU l’avait signalé très tôt, et avait appuyé le souhait du collectif L’Université Ensemble d’une liste commune avec le collectif Autrement dans ce secteur de vote. Nous ne pouvons que regretter une nouvelle fois que cette solution n’ait pas été adoptée.
La dynamique de campagne a sans doute aussi pâti de
ce choix. Nombreuses et nombreux sont les collègues qui se sont interrogé·es sur la distinction entre les deux
collectifs, tantôt faisant
cause commune (collège A du CA par exemple), tantôt mis en concurrence pour défendre pourtant un même bilan de l’équipe présidentielle à laquelle ils participaient. Au final nous avons vécu
les inconvénients d’une campagne qui tentait d’être unitaire pour porter des candidatures communes à la présidence, avec les lourdeurs et les
difficultés de communication que cela entraîne, sans pour autant bénéficier de la force d’un collectif unifié.
Le collectif LUE dispose toutefois de
5 sièges au CA
15 sièges au Conseil Académique
parmi lesquels 5 syndiqués du SNESUP
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2024
Election des Conseils centraux de l'université:
La rentrée universitaire est marquée par la campagne
pour les élections aux conseils centraux de l'université,
fixées au 16 et 17 octobre prochain. La
campagne est courte : guère plus d'un mois à partir de la rentrée.
Pour le SNESUP et plus largement la FSU,
l'objectif est clair : poursuivre et amplifier l'expérience
menée depuis quatre années à Tours d'une équipe
présidentielle qui défend une politique ambitieuse pour
l'université, ses personnels et les étudiants dans le cadre d'un service public fort.
Le SNESUP et le SNASUB se réjouissent de la
candidature d'Emmanuelle Huver pour la présidence
de l’université et de Florent Malrieu pour celle du
conseil académique : avec cette élection pour la première
fois en plus de 50 ans d'existence, l'université de
Tours sera, nous l'espérons, présidée par une femme. Le « ticket » (1
femme, 1 homme, 1 spécialiste des humanités, 1
spécialiste des sciences dures) incarne les choix
ambitieux qui sont ceux portés par une « université en
mouvement », programme dans lequel le SNESUP et le
SNASUB assumeront toute leur part pour défendre le
service public de l’enseignement supérieur et de la
recherche. Bref, une véritable ambition pour
l'université de Tours pour soutenir des études ouvertes au
plus grand nombre et une recherche forte de sa diversité.
La candidature double d’Emmanuelle Huver et Florent
Malrieu est portée par les collectifs L’Université Ensemble
et Autrement.
Depuis plusieurs mois, le collectif l’Université ensemble et la FSU travaillent à une plateforme commune qui s’appuie sur l’expérience
menée depuis quatre ans. Au cours de la mandature
qui s'achève, l'Université ensemble a travaillé avec
Autrement. L'équipe présidentielle actuelle comprend
un nombre important de membres issus des deux
collectifs, qui ont œuvré sans distinction d'origine et
indépendamment de leur appartenance syndicale (ou
non). Les votes aux conseils centraux tout au long des
quatre années de la mandature ont également
témoigné de cette convergence.
Riche de cette expérience, Le SNESUP a pris acte
de la décision du collectif Autrement d'opter pour des
listes distinctes pour la prochaine campagne, tout en
acceptant le principe d'une plateforme
programmatique commune et un projet de
gouvernance partagé. Ces questions de listes ne sont
pas anecdotiques : le mode de scrutin donne une
prime en sièges à la liste arrivée en tête. En clair, si
celles et ceux qui se revendiquent des valeurs et du
bilan portés par l'actuelle équipe présidentielle se
divisent, ils font le jeu de liste portée par Philippe
Roingeard, dont la victoire, pourrait signifier le retour
à un mode de fonctionnement ancien et une
soumission définitive à l'ordre universitaire que les
gouvernements successifs ont cherché à nous
imposer.
Les élections législatives viennent de
prouver une nouvelle fois que les forces de progrès
l'emportent quand elles proposent des choix clairs et qu'elle savent s'unir!
Avril 2023 : BEATRIS BARREIRA
REMPORTE L' ÉLECTION partielle au CA
(scrutin partiel au Conseil d'Administration des 12 et 13 avril)
Il y avait 3 candidatures au choix des électrices et
électeurs dans le collège des "autres enseignant·es-chercheur·euses, enseignant·es, chercheur·euses et assimilé·es". Preuve d'une vitalité démocratique retrouvée, le taux de participation est de presque 37%.
En recueillant presque 49% des suffrages exprimés, Beatris Barreira l'emporte.
Notre section syndicale SNESUP félicite Beatris Barreira
pour cette élection qui confirme, après les élections universitaires d'automne 2020 et les scrutins partiels à la Commission Recherche et à la CFVU en décembre dernier, l'importance du collectif L'Université
Ensemble et ses élu·es dans la vie de l'établissement, ainsi que la confiance que vous leur accordez pour travailler au service de tout·es les usager·es et personnels de l'université.
Elections Professionnelles dans la Fonction Publique
décembre 2022
1er au 8 décembre par votes électroniques
Téléchargez ci-dessous !
(exCT-CHSCT)
Dans les instances nationales qui gèrent les carrières, selon les différents corps de fonctionnaires, comme dans la nouvelle instance de l'université de Tours (le CAS qui remplace le Comité Technique et le Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail)...VOTEZ pour les plateformes et les candidats présentés par les syndicats de la FSU (SNESUP-SNASUB-SNEP-SNICS-SNCS).
le SNESUP et le collectif l'université ensemble appellent à voter pour Pascale Gillot
et François Brunet.
1) Résultats des élections
Jeudi 25 novembre 2021
: Scrutins partiels pour la Commission Recherche (HDR secteur ASH-L&L) et la Commission Formation et Vie Universitaire( PU secteur Droit-Gestion)
Election de Pascale Gillot (SNESUP), François Brunet manque de peu le siège.
5 octobre 2021
Election de Sylvie Humbert-Mougin à la présidence du Conseil Académique de l'université
Un nouveau succès emporté avec l'élection de notre camarade.
Avec les lois LRU (2007) et Fioraso (2013), les universités ont été non seulement de plus en plus malmenées en terme de budgets, de moyens pour assurer leurs missions fondamentales de recherche et de formation mais elles ont été entraînées dans une spirale de management présidentiel à l'opposé de la collégialité qui devrait en être le principe.
Dans notre université, le SNESUP et ses élu.e.s dans les conseils ont constamment dénoncé ces dérives nationales et leur déclinaison locale. Depuis la création du Conseil Académique (2013), conseil qui a en particulier en charge la plupart des aspects individuels de la carrière des enseignants-chercheurs, le SNESUP est intervenu pour séparer les fonctions de président de l'université de celles de président.e du Conseil Académique. Cet objectif figurait dans tous les programmes électoraux auxquels le SNESUP a contribué. Il figurait en bonne place dans le programme de « L'Université Ensemble".
Nous nous sommes réjouis du vote du Conseil d'Administration en ce sens après l'élection d'Arnaud Giacometti et d'une nouvelle équipe exécutive à la direction de l'université. Nous nous réjouissons aujourd'hui de l'élection de Sylvie Humbert-Mougin, Professeur de Littérature Comparée, à cette présidence. Sylvie, plusieurs fois élue sur des listes syndicales à l'initiative du SNESUP tant au CNU qu'au Conseil Scientifique de notre université, contribuera, nous n'en doutons pas, avec les élu.e.s du Conseil Académique à renforcer le pluralisme et la collégialité dans notre établissement.
30 novembre/3 décembre 2020
Election d'Arnaud Giacometti et de 11 vice- présidents
issus des collectifs "l'université ensemble" et "Autrement" avec le soutien du SNESUP des syndicats de la FSU+CGT, UNSA, SGEN
Rappel : élection des conseils centraux de l'université
du 15 octobre 2020
L’université
ENSEMBLE (LUE)
dans tous les conseils :
Conseil d'Administration
Commission Recherche
CFVU:
Un immense
succès
et un espoir qui se lève pour transformer le fonctionnement de l'université.
9 élus LUE au CA
et seulement 8 aux listes de P. Vendrix, président sortant!
voir la plateforme et les 25 listes par conseils, secteurs et catégories déposées par le Collectif
Tentative de coup de force
Les élections universitaires à Tours devaient se tenir en mars et avril dernier.
En mars 2020 les étudiants ont voté.
Le scrutin du 2 avril pour les personnels n'a pas eu lieu (fermeture et confinement) et la commission électorale a convenu d'un report en octobre (le 14) acté par un nouvel arrêté du président de l'université il y a une quinzaine de jours.
Revirement lundi, le président P. Vendrix, annonce lors du Conseil d’Administration de ce 25 mai qu'il envisage un scrutin pour les personnels début juillet...date rendue possible selon lui puisque le second tour des Municipales se tiendrait le 28 juin et rendue nécessaire, selon lui, pour ne pas "refaire" les élections étudiantes (Cet aspect n'apparaît dans aucun texte réglementaire!). Jean Fabbri a contesté immédiatement lors du CA cette intention et indiqué que l'université et ses personnels justifiaient une réelle campagne électorale avec possibilité de rencontrer les collègues.... et que la période à venir était déjà lourdement occupée par les jurys en visio, les secondes sessions à distance, l’étude des dossiers de master, la préparation de la rentrée dans des conditions encore incertaines...
Cette affaire fait heureusement monter une légitime contestation. Le collectif "l'université ensemble" auquel notre syndicat participe, s'active de son côté à fédérer les protestations y compris par des contacts, voire des initiatives communes avec les listes "autrement" initiées par le SGEN. Des démarches auprès du rectorat, du ministère pour dénoncer ce coup de force contre la démocratie. Comme l'illustre l'énorme budget de "communication" qu'il s'est fait voter par le CA (voir la lettre d'Alcofribas n°162), le président cherche à passer en force, avec le moins de débats possible en apparaissant comme le seul capable de "piloter" l'université pendant la crise, afin de profiter d'une nouvelle légitimité pour modifier en profondeur l'université de Tours, ses missions, son périmètre scientifique et son fonctionnement (PaRM ++, ...).
P. Vendrix fait tout pour étouffer les critiques à l'égard de ses décisions (voir la rétention de plus en plus longue dont souffre la diffusion La lettre d'Alcofribas, près de 48h pour la dernière)... Il mène campagne. Ainsi, pour la seconde fois en 15 jours, et seulement la seconde fois depuis son élection il y a plus de 4 ans, nous avons eu droit à un compte rendu auto complaisant et très incomplet du CA.
Report des élections prévues le 2 avril
"L’université ensemble"
L’émergence d’un nouveau collectif de collègues rassemblé.e.s sous ce nom pour défendre, lors des prochaines élections universitaires du 2 avril, les valeurs du service public pour ses missions et ses personnels est une bonne nouvelle. Le SNESUP y a contribué, il y participe par quelques un.e .s de ses adhérent.e.s et fera tout pour la réussite de cette démarche originale inédite à Tours.
Le travail des élu.e.s de 2016, syndiqué.e.s ou non sous l’étiquette « Ensemble à Tours pour une université pluridisciplinaire et collégiale » n’est pas pour autant remis en cause : il a prouvé la nécessité d’une présence pluraliste beaucoup plus importante dans les conseils centraux.